En France, il existe plusieurs grandes familles d’impôts auxquels vous pouvez être confronté au cours de votre vie quotidienne. Pour vous aider à vous y retrouver, arrêtons-nous sur les principales catégories hors TVA, en présentant chaque type avec des exemples du quotidien. 
 
1. Les différents types d'impôts

2. L'impôt au barème  

3. Les impôts prélevés sur les investissements

4. Conclusion

 

1. Les différents types d'impôts   

Les impôts au barème : l’impôt « classique »     

C’est souvent le premier impôt auquel on pense. L’impôt sur le revenu fonctionne selon un barème progressif : plus vos revenus sont élevés, plus le taux appliqué augmente. Chaque année, vous déclarez vos revenus (salaires, loyers perçus, pensions, etc.), et l’administration calcule le montant selon votre situation personnelle. Ce système tient compte de la composition de votre foyer, grâce au mécanisme du quotient familial. C’est l’impôt « au barème », le plus connu, et il concerne aussi bien les salariés que les indépendants ou les retraités. 

Les impôts prélevés à la source sur vos investissements  

Pour vos placements (livrets, comptes-titres, assurance-vie...), la fiscalité est un peu différente. Les revenus financiers (intérêts, dividendes...) et les plus-values immobilières sont aussi imposés, mais ici l’impôt est prélevé lors de la transaction, souvent sous la forme d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU), parfois appelé "flat tax". Ce PFU combine impôt sur le revenu (12,8 %) et prélèvements sociaux (17,2 % de CSG, CRDS, prélèvement de solidarité). Il est cependant possible de préférer une imposition au barème classique pouvant dans certains cas amener un taux d'impôt sur le revenu plus bas que 12,8% du PFU (c'est assez rare) ou bien des abattements sur les montants. 

L’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière)     

Si vous possédez un patrimoine immobilier net supérieur à 1 300 000 €, l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) vous concerne peut-être. Cet impôt remplace l’ancien ISF depuis 2018 et se concentre uniquement sur la valeur des biens immobiliers détenus (hors actifs professionnels), que ce soit un appartement, une maison de famille ou même un terrain. Il repose sur une déclaration spécifique et peut concerner tout type de profil, dès lors que le seuil est franchi. 

 

La TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) : un impôt du quotidien 

Même si l’on souhaite laisser ce sujet de côté ici, il est difficile de ne pas l’évoquer tant la TVA fait partie de la vie de tous les jours. Cette taxe s’ajoute sur la plupart de vos achats et services. Pourtant, la majorité des consommateurs n’en prend pas conscience, car elle est déjà incluse dans le prix affiché. Il s’agit d’un impôt indirect, collecté par les commerçants pour le compte de l’État. Mais pour cet article, nous nous concentrerons sur les autres formes de fiscalité, que l'on peut davantage atténuer sans se serrer la ceinture. 


2. L'impôt au barème

Pourquoi mon net ne ressemble pas au brut ?

Pour comprendre ce qui s’applique sur votre revenu d'activité, il faut suivre le chemin du brut au net. Tout cela dépend de votre statut professionnel — salarié du privé, du public, indépendant ou retraité. 

Du brut au net : ce qui change sur votre fiche de paie

Quand vous voyez le montant "brut" annoncé par votre employeur, c’est avant toute déduction. Sur ce montant, différentes cotisations sociales sont retirées : retraite, maladie, chômage, allocations familiales, CSG/CRDS… Ces prélèvements couvrent votre protection sociale et financent les droits pour tous. 

  • Si vous êtes salarié du secteur privé, votre net correspond généralement à 75 % à 78 % de ce brut (25 % de cotisations pour les cadres, 22 % pour les non-cadres). 
  • Côté public, le taux de prélèvement est un peu plus faible, autour de 15 % à 19 %.
  • Pour les indépendants et professions libérales, les cotisations sont globalement plus élevées : selon la situation, entre 35 % et 45 % de votre revenu brut peut partir en cotisations, car vous payez "la part employeur" et la part salarié à la fois. 
  • Pour les retraités, seules les cotisations sociales (CSG, CRDS, CASA…) sont déduites : le taux global oscille entre 8 % et 10 % selon les ressources et le type de pension. 


Ces revenus nets avant impôt vont entrer dans votre déclaration. 

Le prélèvement à la source : une avance

Le prélèvement à la source consiste à retenir directement chaque mois l’impôt sur le revenu sur votre salaire, retraite ou allocation, selon un taux calculé à partir de votre dernière déclaration, pour votre foyer. C’est une avance sur l’impôt sur le revenu calculé au barème chaque année : une régularisation est faite après votre déclaration, avec un solde à payer ou à recevoir selon les cas. 

Depuis septembre 2025, pour les couples mariés ou pacsés, le taux de prélèvement à la source est automatiquement individualisé : chacun paie selon ses propres revenus, ce qui équilibre la répartition du prélèvement d’impôt au sein du foyer. Si le couple préfère, il peut opter pour un taux unique (taux “foyer”) calculé sur l’ensemble des revenus, en le demandant lors de la déclaration ou dans son espace fiscal. 

Les personnes non-imposables, enfin, ne subissent aucune retenue. 

Be Klever 
L'application Klemo estime votre revenu d'activité net avant impôt à partir de votre brut, selon votre statut professionnel. Vous pouvez ajuster le coefficient dans votre espace revenus, qui permet de passer du brut au net pour coller à votre situation. 

Le nombre de parts fiscales : bien plus qu’un chiffre

Quand il s’agit de calculer l’impôt sur le revenu, le nombre de parts fiscales de votre foyer joue un rôle central. Ce système permet de tenir compte de votre situation familiale pour rendre l’impôt plus équitable. Une part fiscale correspond à une unité : plus vous avez de personnes à charge, plus vous bénéficiez de parts et donc d’un impôt adapté à la réalité de votre quotidien. 

Le calcul est assez simple pour la plupart des situations : 

  • une personne seule, divorcée ou veuve compte pour une part ; 
  • un couple marié ou pacsé, c’est deux parts ;
  • les enfants à charge ajoutent 0,5 part chacun pour les deux premiers, puis une part entière pour chaque enfant supplémentaire.

Par exemple, un couple avec trois enfants totalise quatre parts fiscales : deux pour le couple, une part pour les deux premiers enfants et une de plus pour le troisième. 

Le périmètre du foyer évolue dans le temps : 

  • Un enfant est automatiquement à charge s’il a moins de 18 ans, et peut rester rattaché au foyer jusqu’à 21 ans (voire 25 ans s’il étudie). 
  • Les enfants handicapés, eux, sont pris en compte quel que soit leur âge.
  • Après un divorce, chaque parent célibataire dispose d’une part fiscale. En cas de garde alternée, les parts des enfants sont partagées : un enfant donne donc 0,25 part par parent, deux enfants donnent 0,5 part, et ainsi de suite. 

Certaines situations donnent droit à une majoration : un parent isolé bénéficie d’une demi-part supplémentaire pour son premier enfant en garde exclusive, ou d’un quart de part en garde alternée. Les anciens combattants et les personnes invalides peuvent aussi bénéficier d’une demi-part en plus dans certains cas. Les personnes dépendantes hébergées dans le foyer fiscal peuvent également apporter une part supplémentaire selon leur situation. 

Lorsque la situation du foyer évolue par mariage/pacs ou décès, plusieurs déclarations sont effectuées en distinguant les périodes avant/après. 

Le calcul de l'impôt sur le revenu

Les revenus ajustés des déductions et abattements 

Le calcul de l’impôt sur le revenu commence toujours par l’addition de tous les revenus imposables du foyer : 

  • Les revenus d’activité qui incluent les traitements et salaires, les pensions de retraite ou d’invalidité, ainsi que les indemnités de chômage. 
  • Les revenus professionnels, bénéfices issus d’une activité non salariée – artisanale, commerciale, libérale ou agricole, qui sont répartis dans les catégories BIC, BNC et BA selon la nature de l’activité exercée, avec des charges réelles ou un abattement forfaitaire pour le micro-BIC. 
  • Les revenus fonciers et placements imposés sur une base nette, c’est-à-dire après déduction des charges réelles ou forfaitaires (micro-foncier). 
  • Les revenus de capitaux mobiliers qui regroupent les dividendes, intérêts et autres produits financiers. 
  • Les plus‑values de cession réalisées sur des biens, valeurs mobilières ou droits.
  • Les autres revenus (notamment les pensions alimentaires reçues).  


Il peut arriver qu'on ait un déficit provenant d’une activité comme les revenus fonciers ou le BIC (c'est la ligne de revenu dite "Bénéfice Industriel et Commerciaux" auquel sont assimilées les activités. Dans ce cas, il vient réduire les revenus de la même catégorie et si le solde reste négatif, il peut s’imputer sur le revenu global dans certaines limites (notamment pour les revenus fonciers jusqu’à 10 700 € par an). 

 Avant même d'arriver au calcul de l’impôt, plusieurs abattements et déductions viennent alléger la note, notamment : 10 % sur les salaires et pensions de retraite, un forfait spécifique selon l'âge pour les rentes à titre onéreux, déduction des pensions alimentaires versées ou encore des versements sur certains plans d’épargne retraite, travaux sur monument historique... 

Certains revenus du patrimoine profitent aussi d’aménagements : une partie de la CSG peut être déduite de l’assiette taxable. 

Attention, on parle toujours d'impôt sur le revenu au barème mais il y aussi des prélèvements sociaux qui émanent de la déclaration fiscale annuelle. Par exemple les revenus fonciers, dividendes, plus-values immobilières subissent des prélèvements sociaux (CSG, CRDS, prélèvement de solidarité), au taux standard de 17,2 %. 

Le fameux barème de l'impôt sur le revenu 

Le revenu net imposable du foyer est ensuite divisé par le nombre de parts fiscales, calculées selon la situation familiale (voir plus haut). Ce mécanisme du quotient familial permet de moduler la charge d’impôt selon les personnes à charge. 

C’est ce revenu “par part” qui est soumis au barème progressif par tranches. En 2025, le barème est le suivant : 

Tranches par part 

Taux d’imposition 

Jusqu’à 11 497

0 %

11 498 € à 29 315

11 %

29 316 € à 83 823

30 %

83 824 € à 180 294

41 %

Au-delà de 180 294

45 %

 

 Chaque tranche de revenu est soumise à son propre taux d’imposition : concrètement, vous ne payez le taux supérieur que sur la part de vos revenus qui dépasse le seuil, pas sur l’ensemble de votre salaire. 

L’impôt est tout d'abord calculé pour une part fiscale et est ensuite multiplié par le nombre de parts du foyer. C’est là que votre situation familiale (célibataire, couple ou enfants à charge) entre en jeu. Plus vous avez d'enfants, plus le revenu par part baisse ainsi que le taux qui s'applique. 

Par exemple, un couple gagnant 80 000€ sans enfant a un taux d'imposition de 30 % (80K/2) alors que le même couple avec 3 enfants aura un taux d'imposition de 11 % (80K/(2+0,5+0,5+1)). 

 Pour éviter que ces parts supplémentaires n’offrent un avantage fiscal trop important, un mécanisme de plafonnement s’applique. En 2025, le gain lié à une demi-part supplémentaire est limité à 1 791 €, et celui d’un quart de part à 896 €. Les parents isolés bénéficient d’un plafond plus élevé pour le premier enfant, surtout en garde exclusive (4 224 €) ou alternée (2 112 €). Au-delà, le surplus d’avantage fiscal est annulé. 

Les seuils du barème sont censés évoluer chaque année car les salaires croissent dans le temps en partie avec l’inflation et si les seuils n'étaient jamais réévalués, le montant d'impôt et les taux d'imposition croîtraient. Pourtant, à long terme, ce rattrapage est loin d’être complet : depuis 2012, la réévaluation des seuils a couvert à peine 70 % de la hausse des prix. 

Les contributions exceptionnelles et différentielles sur les hauts revenus sont deux cousines nées pour encadrer les hauts revenus. La première, instaurée en 2012, ajoute une surtaxe de 3 % à 4 % pour les contribuables dont le revenu fiscal dépasse 250 000 € (célibataire) ou 500 000 € (couple), afin de renforcer la progressivité de l’impôt. La seconde, nouvelle, garantit que ces mêmes foyers paient au moins 20 % de leurs revenus en impôt. 

Les déductions, réductions et crédits d'impôts 

Il existe de nombreux mécanismes de réduction. Le but n'est pas de les lister tous, mais d’en comprendre les ressorts. Nous y reviendrons dans l'article "le top 2025 pour réduire vos impôts". 

Pour le coup, c'est assez simple. Les déductions fiscales permettent de réduire votre revenu qui sert de base au calcul par part de l'impôt au barème. Les réductions d’impôt permettent de diminuer directement le montant de l’impôt total à payer. Les crédits d’impôt fonctionnent comme les réductions d'impôt mais peuvent être remboursés si leur montant dépasse celui de l’impôt dû. Les réductions ne profitent qu’aux foyers effectivement imposés. 

Les principales pistes de réduction d’impôt — à manier avec précaution pour ne pas perdre l’avantage fiscal — sont nombreuses, en simplifiant un peu : 

Emploi à domicile : crédit d’impôt de 50 % des dépenses (ménage, jardinage, aide à domicile), plafonné à 12 000 €, majoré de 1 500 € par enfant à charge ou membre de plus de 65 ans, sans dépasser 18 000 € (porté à 20 000 € si un membre du foyer est invalide à 80 %)  

Frais de garde d’enfants : crédit d’impôt de 50 %, dans la limite de 3 500 € par enfant à charge (1750 en alterné) hors du domicile. La garde à domicile relève du crédit “emploi à domicile”. 

Dépenses liées à la dépendance : 25 % de réduction, variable selon le montant effectivement supporté.  

Installation de bornes de recharge pour véhicules électriques : crédit d’impôt de 75 % du montant des dépenses, plafonné à 500 € par système et pour le logement principal depuis plus de 2 ans.  

Frais de scolarité : avantage fiscal fixe : 61 € pour un collégien, 153 € pour un lycéen, 183 € pour un étudiant.  

Dons à des associations d’intérêt général : réduction de 66 % du don, dans la limite de 20 % du revenu imposable.  

Dons aux organismes d’aide aux plus démunis : réduction portée à 75 % pour la fraction jusqu’à 1 000 €, ensuite 66 %.  

Cotisations syndicales : réduction de 66 % pour les cotisations versées à un syndicat représentatif.  

Investissement immobilier (Denormandie, et dispositifs antérieurs non accessibles aux nouveaux investissements tel le Pinel) : réduction de 12 à 21 % du prix du bien (plafond maximum : 300 000 € par an et 5 500 €/m²), selon la durée de location (6 à 12 ans) et la nature du logement (neuf ou rénové), dans des zones éligibles.  

Loc’Avantages : réduction d’impôt de 15 % à 65 % calculée sur les loyers perçus selon le niveau de conventionnement Anah et la présence ou non d’intermédiation locative (jusqu’à 65 % pour les loyers très sociaux avec intermédiation).  

Dispositif Malraux: réduction d’impôt de 22 % à 30 % du montant des travaux de restauration sur des immeubles anciens situés en secteurs patrimoniaux protégés dans la limite de 400 000 € sur quatre ans. 

PME, FIP, FCPI, jeunes entreprises innovantes : réduction de 18 % à 30 % des montants investis selon le dispositif choisi, avec 12 000 € de plafond (24 000 € pour les couples). 

SOFICA (cinéma, audiovisuel) : réduction jusqu’à 48 % dans la limite de 8 640 € investis.  

Groupement Forestier/forêts : réduction de 18 % à 25 % pour l’achat de parts de groupements forestiers, dans certaines conditions.  

Girardin : réduction d’impôt immédiate et souvent supérieure à la mise, en finançant, à fonds perdus (plafonné à 18000€), des projets industriels ou de logement social en Outre‑mer. 

Abattement Outre-mer : abattement fiscal spécifique pour les résidents ultramarins, 30 % (max 2 450 €) en Guadeloupe, Martinique, La Réunion ; 40 % (max 4 050 €) en Guyane, Mayotte 

Il faut être très attentif à toutes les conditions à respecter et qui ne sont pas détaillées ici par souci de lisibilité - pour que l'avantage fiscal ne soit pas remis en cause, surtout pour l'immobilier et le Girardin. 

Attention au plafonnement global des niches fiscales : la majorité des réductions et crédits d’impôt sont soumis à un plafond annuel de 10 000 € ; ce plafond passe à 18 000 € pour certains investissements en Outre-mer, SOFICA ou Girardin industriel. 

Be Klever 
Klemo estime pour vous vos impôts de l'année en cours et des années futures (impôt sur le revenus et prélèvements sociaux). Vous pouvez préciser si vos enfants sont à charge. 

Le nombre de parts fiscales de votre foyer est automatiquement réévalué dans le temps en fonction de l’âge des enfants et de son évolution dans le temps, des situations particulières et du plafonnement applicable, pour vous donner un calcul actualisé à chaque projection. Même les frais de scolarité déductibles sont anticipés. Les seuils de l'impôts au barème sont automatiquement réajustés pour une fraction de l'inflation qui correspond à la moyenne historique de ce qui a été pratiqué. En amont, les déductions et abattements liés à vos investissements sont intégrés et en aval les réductions d'impôts sont également calculées et prises en compte. Klemo est en mesure de simuler une grande partie des avantages fiscaux et vous propose des solutions associées. 


3. Les impôts prélevés sur les investissements     

En France, une partie des revenus issus de placements et d’investissements n’est pas soumise au barème progressif de l’impôt sur le revenu, mais à des impôts forfaitaires. Ces prélèvements s’appliquent de manière automatique, souvent à un taux global, sans tenir compte de la situation personnelle du contribuable. 

Prélèvement forfaitaire unique (PFU) ou « flat tax »  

Depuis 2018, la majorité des gains financiers (dividendes, intérêts, plus-values boursières, etc.) sont soumis au PFU de 30 %. 

Ce taux global comprend : 

  • 12,8 % d’impôt sur le revenu (IR);
  • 17,2 % de prélèvements sociaux (PS). 


Le PFU est prélevé directement lors du versement, ce qui simplifie la fiscalité des placements. Le contribuable peut toutefois choisir l’imposition au barème progressif, s’il estime ce mode plus avantageux (notamment pour profiter d’un abattement de 40 % sur les dividendes ou déduire une partie de la CSG).  

Les plus-values issues de la vente d’actions, d’obligations ou de parts de fonds et leurs dividendes et intérêts sont également soumises au PFU de 30 %. Sur option, ils peuvent plutôt être soumis au barème progressif. Dans ce cas, les dividendes bénéficient d'un abattement. 

Certaines formes d'épargne réglementées sont totalement exonérées, ce qui en fait leur charme, en particulier le livret A, le LDDS ou le LEP.  

La vente d’un bien immobilier (hors résidence principale) entraîne une imposition forfaitaire distincte : 

  • 19 % d’impôt sur le revenu ; 
  • 17,2 % de prélèvements sociaux,

Soit un total de 36,2 %. 

Des abattements progressifs sont appliqués selon la durée de détention, jusqu’à une exonération totale après 22 ans pour l’impôt sur le revenu et 30 ans pour les prélèvements sociaux. La surtaxe est pour les PVR>50 K€ pour une personne seule et PVR>100K€ pour un couple marié ou pacsé. 

Klemo estime les prélèvements forfaitaires (IR et PS) sur vos placements et votre immobilier.

Les taxes  

Même sans aller bien loin (et en mettant de côté la fameuse TVA), un particulier en France rencontre vite quelques incontournables fiscaux : 

 

  • La taxe foncière touche tous les propriétaires ou usufruitiers de biens immobiliers, calculée d’après la valeur locative cadastrale.
  • La taxe d’habitation ne concerne plus la résidence principale, mais elle reste bien présente pour les maisons de vacances ou les logements laissés vides, histoire de ne pas laisser dormir trop d’immobilier. 
  • Si votre logement est vacant dans une zone où les loyers sont sous pression, attendez-vous à voir arriver la taxe sur les logements vacants. 
  • La taxe d’enlèvement des ordures ménagères se glisse chaque année avec la taxe foncière : le service des poubelles a aussi son mot à dire sur le budget. 
  • Quant aux taxes sur les véhicules polluants, elles s’appliquent à la détention ou dès la première immatriculation : rouler plus vert ou payer un peu plus, voilà le deal actuel. 
  • On peut parler des amendes, mais ça énerve.  

 

L'Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI)  

Créé en 2018 pour remplacer l’ISF, l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) ne vise que les actifs immobiliers, qu’ils soient détenus directement (résidences, terrains, biens locatifs) ou via des sociétés (SCI, SCPI, etc.). La résidence principale profite d’un abattement de 30 % sur sa valeur. Certaines propriétés agricoles, forêts ou groupements fonciers bénéficient d’exonérations partielles pouvant aller jusqu’à 75 %. Les dettes directement liées à l’acquisition, la rénovation ou la conservation des biens imposables sont prises en compte et viennent réduire les actifs immobiliers. 

L’impôt se calcule ensuite via un barème progressif de 0,5 % à 1,5 %, et se déclenche lorsque la valeur nette arrive à 1,3 M€. Enfin, une réduction d’impôt de 75 % est accordée pour les dons à des organismes d’intérêt général, dans la limite de 50 000 € par an. En revanche, un même don ne peut ouvrir droit simultanément à une réduction sur l’IFI et sur l’impôt sur le revenu. 

Vérifiez si vous êtes concerné(e) en consultant l'onglet impôts de votre bilan dans Klemo. 


4. Conclusion  

Naviguer dans la fiscalité française ressemble parfois à un véritable parcours d’équilibriste entre les revenus soumis au barème, les prélèvements automatiques, les niches fiscales ou encore les taxes locales. Comprendre les règles, c’est déjà reprendre la main sur son budget. Car au-delà des taux et des tranches, tout repose sur l’articulation entre impôt, situation personnelle et leviers d’optimisation. 

C’est précisément là que Klemo se distingue. L’application ne se contente pas de calculer vos impôts — elle anticipe leur évolution, simule l’impact de vos choix (revenus, investissements, famille…) et intègre automatiquement les déductions, abattements et réductions qui peuvent transformer votre feuille d’impôt. En clair, elle vous aide à voir venir, l’effet réel de chaque décision sur votre fiscalité. 

La fiscalité n’est pas qu’une contrainte : bien maîtrisée, elle devient un instrument de pilotage. Avec une vision claire et des outils intelligents comme Klemo, chacun peut transformer la complexité réglementaire en opportunité financière — et gérer son impôt avec autant de sérénité que de précision. 

 

Réduire ses impôts, c'est moins compliqué que de remplir sa déclaration.

 

 

Information importante 

Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre informatif et général. Elles ne constituent en aucun cas un conseil personnalisé, financier, juridique ou fiscal.
Elles ne tiennent pas compte de la situation particulière, des objectifs ou des besoins spécifiques de chaque lecteur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures, et tout investissement comporte des risques, y compris un risque de perte en capital.

Pour un accompagnement adapté à vos besoins personnels, nous vous invitons à télécharger l’application KLEMO pour un conseil personnalisé.