C’est l’époque qui veut ça : vous êtes de plus en plus nombreux à chercher un peu (ou beaucoup) plus de liberté financière. Et cette aspiration passe souvent par une idée simple : avoir un revenu en plus. Que ce soit pour améliorer son quotidien, préparer un projet, sécuriser l’avenir ou les trois à la fois, générer un revenu supplémentaire est possible. Encore faut-il savoir comment.
 
1. La phase d’accumulation et l’épargne

2. Où placer son épargne pour générer des revenus ? 

3. Transformer son capital en revenu régulier 

4. L’immobilier : le revenu qui suit l’inflation

5. Générer un revenu actif sans travailler à temps plein

6. Les 3 règles d’or pour une stratégie durable

7. Conclusion

 

 

1. La phase d’accumulation et l’épargne

Vous voulez compléter vos revenus ? Ne pas mettre la charrue avant les bœufs. Derrière cette maxime ancestrale se cache une vérité qui a de l’importance en finance. Gagner plus, c’est bien. Mais encore faut-il mettre de côté quelques euros pour les faire fructifier par la suite. Cette étape, c’est la phase d’accumulation.

Pour reprendre notre métaphore agricole, vous ne pouvez retirer que ce que vous avez d’abord semé. Et plus vous commencez tôt, plus l’effet boule de neige sera puissant grâce aux intérêts composés. 

Kézako ? Les intérêts composés, ce sont les gains issus de vos placements qui vont produire à leur tour… de nouveaux gains ! Prenons l’exemple de Léa qui met 200 € de côté chaque mois dans une assurance vie à 5 % de rendement moyen. En 25 ans, elle aura investi 60 000 €, mais son capital atteindra plus de 117 000 € grâce aux intérêts composés. Pas mal pour un petit effort mensuel.  

Bien évidemment, c’est théorique : retenez toujours que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Tout investissement présente un risque de perte en capital, alors n’investissez qu’en fonction de ce que vous pouvez vous permettre de perdre. N’oubliez pas non plus, qu’à long terme, les rebonds sont courants. Voilà, c’était le rappel juridique. Revenons-en à nos boules de neige.  

On conseille généralement d’épargner, c’est-à-dire de mettre de côté, 15 à 20% de vos revenus nets chaque mois, dans la mesure du possible. Si votre salaire est de 2 000 €, cela représente 300 à 400 € à placer chaque mois. Mais si vous ne pouvez pas vous le permettre, ce n’est pas dramatique : chaque euro compte !

Pensez aux virements programmés en début de mois pour automatiser votre effort d’épargne !

 

2. Où placer son épargne pour générer des revenus ?

Vous avez commencé à épargner ? Bravo ! Maintenant, il faut correctement placer vos précieux écus pour le faire travailler intelligemment. Pour ça, plusieurs moyens s’offrent à vous : 

  • l’assurance vie : l’incontournable, souple et avantageuse fiscalement pour les retraits après 8 ans de détention,
  • le PER (Plan d’Épargne Retraite) : permet de réduire vos impôts aujourd’hui grâce à la déductibilité de vos versements tout en préparant votre retraite sur le long terme. À la sortie, pas de miracle, le capital ou la rente reste fiscalisé mais les gains sont restés investis jusque là,
  • le PEA (Plan d’Épargne en Actions) : pour investir en Bourse sans payer d’impôts sur le revenu (malheureusement les prélèvements sociaux restent dus) après 5 ans de détention.

Ces placements permettent à la fois d’épargner, de faire travailler votre argent, mais aussi de réduire votre pression fiscale. Le beurre et l’argent du beurre. Cerise sur le gâteau : ces enveloppes réinvestissent automatiquement vos gains, sans les taxer tant qu’il n’y a pas de retrait, ce qui maximise la puissance des intérêts composés et accélère la constitution de votre capital. Leur intérêt réside également dans la programmation des versements et la gestion pilotée, c’est-à-dire que vous pouvez vous reposer pendant ce temps là.  

 

Be Klever

 

Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier ! En matière d’investissement, le maître mot est la diversification. Afin de protéger vos économies au mieux, investissez-les dans différents actifs financiers (actions, immobilier, etc.), dans différentes zones géographiques (France, Europe, monde, etc.) et différents secteurs d’activité. Ainsi, vous lissez le risque de perte.

 

Ici, l’objectif est donc d’épargner un maximum avant de pouvoir transformer votre petit pactole en revenus.

Ces placements permettent de repousser l’impôt, de réinvestir les gains automatiquement, et donc d’accumuler un capital plus rapidement.

 

 

3. Transformer son capital en revenu régulier

Cela fait plusieurs années que vous placez régulièrement vos économies sur différents supports. Vous observez anxieusement des courbes et des chiffres que vous ne comprenez pas forcément sur votre application. Et maintenant ? Déjà, arrêtez de vous triturer l’esprit. Votre argent travaille pour vous. Observer ses fluctuations à la hausse et à la baisse ne vous aidera pas. 

Maintenant, c’est l’heure de récupérer les fruits de votre récolte : c’est le moment où vous avez besoin que cet argent vous serve concrètement. C’est l’heure de la phase de distribution. Pour ça, vous aurez un choix à faire entre le retrait de capital et la rente viagère. 

Retrait de capital
Il s’agit de retraits partiels réguliers (chaque mois ou chaque trimestre) que vous gérez selon vos besoins et également automatiser.

 

Rente viagère
C’est un revenu fixe chaque mois, comme un complément de retraite, garanti à vie.

Alors, pilule rouge ou pilule bleue ? Pour vous aider à faire votre choix, pensez fiscalité ! Oui, chaque type de retrait a des règles fiscales précises en termes d’imposition. 

Renseignez-vous en amont pour faire le bon choix et éviter de voir vos économies se faire raboter par le percepteur.

 

4. L’immobilier : le revenu qui suit l’inflation

Vous avez votre matelas de sécurité prêt à l’action sur votre livret A, vous avez de solides économies sur votre PEA et une assurance vie qui prend de la valeur chaque année. Maintenant, vous vous souvenez des paroles de vos parents. L’immobilier, il n’y a que ça de vrai. La pierre, tangible et palpable, voilà ce qui est important. Alors, oui, les taux d’intérêt qu’ont connus nos parents n’ont rien à voir avec ceux qui s’offrent à nous aujourd’hui, mais il n’est pas encore trop tard pour lorgner du côté de l’immobilier.

L’investissement immobilier a un avantage certain : une fois votre crédit remboursé, les revenus fonciers (un nom compliqué pour parler des loyers) tombent tous les mois. Bien qu’ils soient imposés, ces loyers réguliers sont une formidable source de revenus. 

On l’entend partout : l’inflation est là, elle touche tous les secteurs, les Français n’ont plus d’argent… Outre le discours alarmiste habituel, il est indéniable que l’explosion de l’inflation depuis plusieurs années a modifié notre consommation. En matière d’investissement cependant, il est possible de tirer son épingle du jeu. 

En effet, dans certains cas et sous conditions, les loyers issus d’un investissement immobilier locatif peuvent être indexés sur l’inflation. Autrement dit, plus l’inflation gonfle, plus les loyers perçus pourront être élevés. 

Enfin, investir dans la pierre est possible via plusieurs leviers, dont certains permettant, en parallèle, d’alléger son imposition : 
 

  • le statut LMNP (Loueur en Meublé Non Professionnel) pour bénéficier du régime d’imposition des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC),
  • la Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) pour investir dans l’immobilier participatif via des parts de sociétés,
  • la nue-propriété pour ne pas percevoir de loyer pendant une durée déterminée et ainsi être exonéré d’impôts sur ces revenus, etc.

 

5. Générer un revenu actif sans travailler à temps plein

Bon, on n’a jamais rien sans rien. C’est comme ça. Comme on l’a vu précédemment, se constituer une source de revenus complémentaire demande de l’investissement et du temps. Mais cela peut également demander… du travail. 

Avec l’émergence d’Internet et aujourd’hui des intelligences artificielles, il est plus simple que jamais de démarrer une activité à distance à temps partiel. Jobs flexibles, formations, coaching, micro-entrepreneuriat… Devenir freelance ou consultant pour y consacrer quelques heures par semaine est un moyen efficace de générer un revenu passif. 

Blog, chaîne YouTube, livres auto-édités ou encore montage vidéo : ajoutez des lignes à votre CV si l’envie vous prend pour gagner en compétences et en économies.

 

Be Klever

 

Bientôt la retraite ? Vous pouvez continuer à travailler ou encore racheter des trimestres pour améliorer le montant de votre pension. 

 

6. Les 3 règles d’or pour une stratégie durable

C’est peut-être la partie la plus cruciale ! Quand on cherche à se générer des revenus supplémentaires – que ce soit pour arrondir les fins de mois ou préparer la retraite – il ne faut pas se contenter de regarder le montant affiché sur son compte. Il faut aussi penser à ce qui grignote ce montant en douce : l’inflation, les impôts, et les risques liés à vos placements.

L’inflation : ennemi public n°1

L’inflation, c’est l’ennemi invisible de votre pouvoir d’achat. C’est simple : 100 € aujourd’hui n’auront pas la même valeur dans 10 ou 20 ans. Si vos revenus complémentaires ne progressent pas, votre pouvoir d’achat s’effrite lentement, mais sûrement.

Exemple concret :
Vous placez 50 000 € aujourd’hui sur un support à 2 % d’intérêt, mais l’inflation est à 4 %. En réalité, vous perdez du pouvoir d’achat chaque année. À l’inverse, si vous investissez dans un bien locatif avec un loyer indexé sur l’inflation, vos revenus suivront la hausse des prix.

Pour avoir le bon réflexe, optez pour des placements indexés sur l’inflation ou dont la rentabilité moyenne dépasse celle-ci sur le long terme (immobilier, actions, dividendes…).

La diversification : la némésis

Mais la kryptonite de l’inflation, c’est la diversification, comme on l’a déjà dit. Rendement élevé = risque élevé. Cette règle ne change pas. C’est pourquoi il est dangereux de tout miser sur un seul support, même si l’idée paraît géniale sur le papier. Une SCPI peut stagner, la Bourse peut chuter, un locataire peut partir…

Bref, diversifiez vos sources de revenus supplémentaires. Un peu d’immobilier, un peu de dividendes, un peu d’épargne longue, plusieurs zones géographiques, thèmes, secteurs… et vous dormirez beaucoup mieux la nuit.

La fiscalité : le facteur clé 

Tous vos revenus ne sont pas taxés de la même manière et à la même hauteur. Chaque type de revenu a sa propre fiscalité et celle-ci peut faire une vraie différence sur votre rentabilité nette.

Par exemple, un revenu locatif brut de 1 000 € par mois peut, selon le régime choisi (micro-foncier, réel, LMNP, etc.), donner lieu à une imposition très différente. Parfois, avec un bon montage, vous ne paierez presque rien. D’autres fois, c’est l’inverse…

Pour les mêmes raisons, il est généralement conseillé d’opter pour des enveloppes d’investissement avantageuses comme le PEA, le PER ou encore l’assurance vie qui permettent de différer ou de réduire le montant de vos impôts. N’oubliez pas de penser à l’optimisation fiscale au moment du retrait de votre capital et pas uniquement à l’entrée.

 

5. Conclusion

Un revenu supplémentaire, ça se construit petit à petit. Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Vous aurez besoin d’un plan d’action, d’un brin de discipline, de curiosité et surtout des bons outils. Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul dans cette aventure.

L’application Klemo fait les calculs pour vous, vous aide à simuler votre stratégie et vous accompagne à chaque étape. La liberté financière, ça commence maintenant !

 

6. Sources

Indice de référence des loyers (IRL) - Service-Public.fr
Plan d'épargne retraite (PER) - Service-Public.fr
L'essentiel sur... l'inflation - Insee

 
 

Information importante 

Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre informatif et général. Elles ne constituent en aucun cas un conseil personnalisé, financier, juridique ou fiscal.
Elles ne tiennent pas compte de la situation particulière, des objectifs ou des besoins spécifiques de chaque lecteur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures, et tout investissement comporte des risques, y compris un risque de perte en capital.

Pour un accompagnement adapté à vos besoins personnels, nous vous invitons à télécharger l’application KLEMO pour un conseil personnalisé.

FAQ

Amazon est la plus importante marketplace du monde, c’est un fait. Il y est possible d’y vendre n’importe quoi. Vous pouvez écrire un livre et opter pour l’auto-édition via le service d’Amazon KDP. Vous pouvez également rejoindre le programme d’affiliation d’Amazon si vous avez un blog, par exemple ou encore vendre les produits de votre boutique. 

Avec le programme TikTok for Business, vous pouvez utiliser ce réseau social pour faire la promotion de vos produits, de votre boutique en ligne, etc. Vous pouvez également vous associer à des marques pour créer du contenu sponsorisé. En somme, il s’agit ici de devenir influenceur sur les réseaux sociaux. 

Mariez-vous avec quelqu’un qui gagne beaucoup plus que vous… ou beaucoup moins. Contrairement à une idée reçue, le mariage ou le pacs n’est utile d’un point de vue fiscal que si les deux conjoints ont un écart de revenus important. Autrement, réduire ses impôts pour un célibataire sera possible via les moyens classiques : investissement dans l’immobilier, dans l’économie des départements d’Outre-Mer, dans certains placements financiers type PEA ou PER, etc.