blog

6 étapes pour booster vos revenus chaque mois

Written by Klemo | 10 juin 2025 10:45:23
Non, contrairement à ce que vous pourriez penser, bâtir un patrimoine n’est pas réservé à une élite. Avec les bons réflexes, vous avez tout à fait la possibilité de faire fructifier un capital, même modeste, et de vous projeter dans l’avenir avec plus de sérénité Mais par où commencer pour constituer un patrimoine durable et sécurisé ? Quelles stratégies financières adopter et sur quels supports investir ? Découvrez tous nos conseils.
 
1. La phase d’accumulation et l’épargne

2. Où placer son épargne pour générer des revenus ? 

3. Transformer son capital en revenu régulier 

4. L’immobilier : le revenu qui suit l’inflation

5. Générer un revenu actif sans travailler à temps plein

6. Les 3 règles d’or pour une stratégie durable

7. Conclusion

 

 

1. Se donner une direction : pourquoi et pour quand ?

  
Avant de placer votre argent, prenez un moment pour poser les bases. Qu’est-ce que vous attendez de ce patrimoine ? Et surtout, à quel horizon ? Selon la nature de vos projets, il conviendra d’adopter une stratégie sensiblement différente.

Par exemple, si vous envisagez d’acheter un appartement dans 10 ans, il serait pertinent d’optimiser une première phase d’épargne pour se constituer un apport avec des investissements diversifié et de pouvoir ensuite les utiliser sans trop de ponction ficale. En revanche un projet à 1 an implique de privilégier des placements souples, peu exposés aux aléas des marchés, comme le livret A ou encore le Livret de développement durable et solidaire (LDDS).

 

En revanche, si vous regardez à 20 ans, comme dans une perspective de retraite, vous pouvez envisager des supports plus dynamiques et potentiellement plus rémunérateurs, en vue d’un complément de revenu.

 

2. Avancer à votre rythme grâce aux versements programmés

L’épargne régulière est l’une des méthodes les plus accessibles pour démarrer. Elle ne demande pas de mise initiale importante, mais s’appuie sur la régularité et la constance ! 

En investissant tous les mois une somme fixe, vous entrez dans une logique d’automatisation. Ainsi, vous n’avez pas besoin d’anticiper les hauts et les bas des marchés : vous investissez sur la durée, ce qui réduit l’effet des cycles courts.

 

Par exemple, 150 € investis chaque mois dans une assurance vie en unités de compte peuvent donner, après 15 ou 20 ans, un capital qui dépasse largement la somme initialement versée, même en intégrant quelques années de baisse. L’essentiel est de maintenir le cap.

 

Attention à la liquidité cependant. Il n’est pas facile de sortir de certains placements comme les SCPI par exemple. Si votre objectif est d’avoir un revenu régulier, ce n’est pas un problème, en revanche si vous envisagez d’utiliser votre argent pour autre chose, il est nécessaire d’envisager la sortie. 

 

Que faire quand on dispose d’un capital à investir ?

Recevoir un héritage, une prime ou encore le produit d’une vente peut être l’occasion d’un vrai tournant et d'investir votre argent en une fois, à condition de l’aborder avec méthode. 

Résistez à la tentation du placement unique. L’enjeu, ici, consiste à répartir intelligemment, pour conjuguer sécurité, performance et flexibilité.

 

Un capital de 80 000 € pourrait être ventilé ainsi : 30 000 € sur un contrat d’assurance vie (divisé entre fonds en euros et unités de compte), 25 000 € dans un PEA avec des ETF diversifiés, 15 000 € dans une SCPI, et 10 000 € conservés sur un livret en attente d’opportunités.

 

 

 

3. Répartir plutôt que tout miser sur un seul support

Lorsque vous avez un capital à votre disposition, il peut être tentant de chercher le meilleur placement

 

Mais dans les faits, mieux vaut éviter de tout placer sur un seul support, même s’il vous semble performant. L’idéal est de répartir entre plusieurs classes d’actifs : fonds en euros, actions, obligations, SCPI, immobilier en direct, etc.

 

L’idée du meilleur placement a quand même du sens car les perspectives ne sont pas les mêmes sur les différentes classes d’actif et évoluent dans le temps. Il est évident que la rentabilité à attendre sur les obligations est bien moindre quand les taux sont à 1% que dans ils sont à 5%. De la même façon pour les actions les multiples de valorisation et la dynamique des bénéfices sont plus ou moins favorables. Pour une même société, si vous payez 30 fois les bénéfices ou 10 fois, la perspective est plus favorable dans le deuxième cas.

 

Mettons que vous disposez d’une enveloppe de  40 000 €. Celle ci peut être ventilée de la manière suivante : 

 

  • 15 000 € en assurance vie (mix fonds euros / unités de compte), 
  • 10 000 € dans un PEA avec des ETF actions, 
  • 10 000 € dans une SCPI, 
  • 5 000 € sur un livret de précaution.


4. Bien choisir ses supports d’investissement

Tous les produits d’épargne ne se valent pas. Certains affichent des frais élevés, une faible performance ou une transparence limitée. 

Opter pour des supports simples et peu chargés peut faire une vraie différence. A ce titre, certains contrats d’assurance vie ou PEA en ligne permettent d’investir dans des ETF à faibles frais, tout en gardant une architecture souple. Et pour investir de manière éthique et durable, choisissez les bons fonds !

 

Petit exemple : Deux placements avec la même performance brute, mais dont l’un affiche 0,5 % de frais et l’autre 2 %, produiront des résultats très différents au bout de 15 ans. Cette différence de 1,5 % par an pèse lourd, surtout en cas de capitalisation.

5. Multiplier les sources et les typologies d’actifs

Dans la même lignée que le conseil précédent, s’exposer uniquement à un type de placement revient à parier sur un seul cheval. Pour limiter les à-coups, mieux vaut construire un portefeuille équilibré, avec des actifs complémentaires.

Sachez que chaque classe d’actifs a ses propres dynamiques : si l’immobilier offre des revenus stables, les actions, quant à elles,  peuvent connaître des hausses marquées, les obligations amortissent souvent les phases de repli actions, sauf en cas de forte inflation. Mais dans ce cas les matières premières peuvent prendre le relai. En résumé, la diversification amène davantage de stabilité.

 

A titre d’exemple, un portefeuille composé à 50 % d’actions internationales, 30 % d’immobilier (SCPI), 10 % d’obligations, et 10 % de liquidités permet d’encaisser les secousses sans remettre en cause l’ensemble de votre stratégie.

 

 

6. Investir dans l’immobilier, oui, mais avec prudence

Investir dans la pierre est certes une valeur sûre, mais vous n’êtes pas à l’abri d'une erreur de calibrage. Si avoir recours à un crédit immobilier peut vous permettre d’acheter votre résidence principale ou d'investir dans le locatif sans immobiliser la totalité de votre épargne, il convient de vous assurer que vos finances demeurent solides. 

En effet, entre le niveau de loyer, les charges, la fiscalité, les risques de vacance (on parle ici d’absence de locataire) ou de travaux, il est facile de négliger les risques. Pour exemple :

Un bien locatif de 200 000 € financé avec 40 % d’apport peut générer un effort d’épargne limité si les loyers couvrent la mensualité. Mais une mauvaise estimation des charges peut fragiliser votre budget.

7. Intégrer la fiscalité de vos placements dès la phase de réflexion

L’inflation, c’est l’ennemi invisible de votre pouvoir d’achat. C’est simple : 100 € aujourd’hui n’auront pas la même valeur dans 10 ou 20 ans. Si vos revenus complémentaires ne progressent pas, votre pouvoir d’achat s’effrite lentement, mais sûrement.

Exemple concret :
Vous placez 50 000 € aujourd’hui sur un support à 2 % d’intérêt, mais l’inflation est à 4 %. En réalité, vous perdez du pouvoir d’achat chaque année. À l’inverse, si vous investissez dans un bien locatif avec un loyer indexé sur l’inflation, vos revenus suivront la hausse des prix.

Pour avoir le bon réflexe, optez pour des placements indexés sur l’inflation ou dont la rentabilité moyenne dépasse celle-ci sur le long terme (immobilier, actions, dividendes…).

À mesure que votre patrimoine se développe, l’enjeu n’est plus uniquement de faire fructifier, mais de conserver ce que vous avez produit.

 

Pour cela, chaque décision doit être pensée avec sa contrepartie fiscale en tête : fiscalité des revenus, des plus-values, des retraits, des transmissions, etc. A ce titre, certains supports permettent justement de cadrer cet impact : 

 

  • l’assurance vie offre une fiscalité allégée après huit ans et une transmission fortement défiscalisée ; 
  • le PEA, s’il est bien utilisé, permet de défiscaliser les gains sur actions européennes.

 

En les combinant intelligemment, vous pouvez alléger votre charge fiscale et libérer du capital pour d’autres projets.


 

La diversification : la némésis

Mais la kryptonite de l’inflation, c’est la diversification, comme on l’a déjà dit. Rendement élevé = risque élevé. Cette règle ne change pas. C’est pourquoi il est dangereux de tout miser sur un seul support, même si l’idée paraît géniale sur le papier. Une SCPI peut stagner, la Bourse peut chuter, un locataire peut partir…

Bref, diversifiez vos sources de revenus supplémentaires. Un peu d’immobilier, un peu de dividendes, un peu d’épargne longue, plusieurs zones géographiques, thèmes, secteurs… et vous dormirez beaucoup mieux la nuit.

La fiscalité : le facteur clé 

Tous vos revenus ne sont pas taxés de la même manière et à la même hauteur. Chaque type de revenu a sa propre fiscalité et celle-ci peut faire une vraie différence sur votre rentabilité nette.

Par exemple, un revenu locatif brut de 1 000 € par mois peut, selon le régime choisi (micro-foncier, réel, LMNP, etc.), donner lieu à une imposition très différente. Parfois, avec un bon montage, vous ne paierez presque rien. D’autres fois, c’est l’inverse…

Pour les mêmes raisons, il est généralement conseillé d’opter pour des enveloppes d’investissement avantageuses comme le PEA, le PER ou encore l’assurance vie qui permettent de différer ou de réduire le montant de vos impôts. N’oubliez pas de penser à l’optimisation fiscale au moment du retrait de votre capital et pas uniquement à l’entrée.

 

Information importante 

Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre informatif et général. Elles ne constituent en aucun cas un conseil personnalisé, financier, juridique ou fiscal.
Elles ne tiennent pas compte de la situation particulière, des objectifs ou des besoins spécifiques de chaque lecteur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures, et tout investissement comporte des risques, y compris un risque de perte en capital.

Pour un accompagnement adapté à vos besoins personnels, nous vous invitons à télécharger l’application KLEMO pour un conseil personnalisé.

5. Conclusion

Un revenu supplémentaire, ça se construit petit à petit. Ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Vous aurez besoin d’un plan d’action, d’un brin de discipline, de curiosité et surtout des bons outils. Bonne nouvelle : vous n’êtes pas seul dans cette aventure.

L’application Klemo fait les calculs pour vous, vous aide à simuler votre stratégie et vous accompagne à chaque étape. La liberté financière, ça commence maintenant !

 

6. Sources

Indice de référence des loyers (IRL) - Service-Public.fr
Plan d'épargne retraite (PER) - Service-Public.fr
L'essentiel sur... l'inflation - Insee