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Choisir et diversifier son PEA : guide complet 2025

Written by Wilhelm Bertieux | 3 juin 2025 13:10:29
Dividendes, Euronext, volatilité, Warren Buffett, Dow Jones, ETF… Non, vous n’êtes pas tombé accidentellement sur BFM Business, vous lisez un article sur l’investissement en Bourse, et plus précisément sur le Plan d’Épargne en Actions, ou PEA. Si l’investissement en Bourse est un levier puissant pour dynamiser son patrimoine sur le long terme, ce n’est pas toujours évident de savoir par où commencer. En France, le PEA est l’enveloppe fiscale de référence pour investir en actions et ETF européens. Et, si vous ne vous sentez pas l’âme d’un loup de Wall Street, c’est un placement qui simplifie grandement l’accès aux marchés financiers. Découvrez comment choisir le meilleur PEA pour vous en fonction de vos objectifs et de votre stratégie.
 
1. Qu’est-ce qu’un PEA ?

2. Fonctionnement d’un PEA 

3. Pourquoi souscrire un PEA ? 

4. Les frais d’un PEA

5. La gestion d’un PEA

6. Les supports d’investissement dans un PEA

7. Comparaison des PEA 

8. Résumé des étapes pour choisir son PEA 

9. Conclusion


 

1. Qu’est-ce qu’un PEA ?

Le Plan d’Épargne en Actions (PEA) est un produit d’investissement et d'épargne réglementé par l’État qui permet d’acheter des actions, c’est-à-dire des parts, d’entreprises européennes. Il se compose de deux éléments :

  • un compte-espèces : pour déposer de l’argent, recevoir les dividendes et gérer les flux,
  • un compte-titres : où sont logés les investissements (actions, ETF, etc.).

Pour investir dans le capital d’entreprises, vous aurez ainsi trois enveloppes spécialement dédiées :

  • le PEA classique (qui se décline en PEA bancaire ou en PEA assurance),
  • le PEA-PME (dédié aux petites et moyennes entreprises non cotées en Bourse),
  • le Compte-Titres Ordinaire, ou CTO (pour investir dans les entreprises du monde entier).

En ce qui concerne les PEA, leur plafond de versement est de 150 000 € (hors gains) pour un PEA classique, et 225 000 € pour l’ensemble PEA + PEA-PME. Maintenant, intéressons-nous plus en détail à ce fameux Plan d’Épargne en Actions et ses différentes formes.

Le PEA bancaire

C’est le PEA le plus courant, que vous pouvez souscrire auprès d’une banque traditionnelle ou en ligne, sur lequel vous pourrez placer :

  • des actions de sociétés européennes,
  • des fonds ou ETF éligibles,
  • certains produits assimilés à des actions, tant qu’ils respectent les règles du PEA.

C’est l’idéal pour les investisseurs autonomes qui souhaitent sélectionner eux-mêmes les titres de leur choix, ajuster leur portefeuille et maîtriser leurs coûts. Vous pourrez acheter les actions de différentes entreprises européennes (Engie, LVMH, Renault, etc.) et les revendre au moment qu’il vous plaira. En 2025, il existe pléthore de courtiers en ligne en concurrence, ce qui permet de faire baisser drastiquement les frais (entre 0,08 et 0,2 % par ordre, sans droit de garde). De quoi investir régulièrement ou petit à petit sans pour autant pénaliser la performance de votre PEA.

C’est un produit d’investissement adapté si vous préférez piloter vous-même votre stratégie en optimisant les frais. Il offre une grande liberté d’investissement et un choix varié de titres et d’intermédiaires, mais peut se révéler un peu complexe pour les débutants.

 

Be Klever

 

Après 5 ans de détention, vous pouvez effectuer des retraits partiels de votre PEA sans pour autant en entraîner la fermeture, ce qui vous permet d’organiser des rachats programmés pour compléter vos revenus ou préparer votre retraite.

 

Le PEA Assurance

Si la Bourse vous donne des sueurs froides mais que vous souhaitez tout de même y mettre un pied, le PEA assurance pourrait vous convenir. 

Il répond à une double attente : automatiser l’investissement via des versements programmés et déléguer la gestion du portefeuille via une gestion sous mandat d’arbitrage (pour adapter l’allocation de votre PEA à votre profil de risque ou à l’évolution des marchés financiers).

Si ça vous dit quelque chose, c’est que son fonctionnement se rapproche de celui d’une assurance vie avec des unités de compte : vous le souscrivez auprès d’un assureur et vous pourrez investir dans des fonds (ETF et autres organismes de placement collectif).

Logiquement, avec ce mandat de délégation, les frais de gestion sont légèrement plus élevés que ceux du PEA classique (on n’a rien sans rien !), à hauteur de 0,5 à 0,7 % par an sur les unités de compte. Attention aux frais internes des ETF qui s’appliquent également. Mais, pas de panique, l’ensemble des frais reste très compétitif pour une gestion pilotée.

C’est un produit d’investissement adapté si vous cherchez à investir en Bourse sans pour autant suivre votre performance quotidiennement. Avec une bonne diversification via les ETF et les versements et retraits programmés, c’est l’assurance d’avoir l’esprit tranquille.

 

Le Compte-Titres Ordinaire (CTO)

Éloignons-nous légèrement du PEA pour présenter le CTO en quelques lignes. Le Compte-Titres Ordinaire permet également d’investir en Bourse, mais n’est pas limité aux entreprises européennes : actions françaises et internationales, obligations, SCPI, fonds non éligibles au PEA… Plus rien ne vous arrête !

Ou plutôt si : les impôts. Le PEA présente un avantage fiscal non négligeable après 5 ans de détention (on en reparle plus bas), mais ce n’est pas le cas du CTO : vos plus-values et dividendes seront imposées au Prélèvement Forfaitaire Unique à 30 %, à chaque fois que vous débouclez une opération même si au global vous y laisser votre argent. Pour le PEA, pas de retrait, pas de fiscalité.

C’est un produit d’investissement adapté si vous préférez une enveloppe sans plafond de versement pour accéder aux marchés mondiaux :

  • actions d’entreprises américaines (Apple, Tesla, etc.),
  • actions d’entreprises asiatiques (Sony, Tencent, etc.),
  • actions d’entreprises des pays émergents,
  • obligations, etc.

Le CTO permet également de multiplier vos opérations de trading ou d’arbitrage plus fréquemment et d’élargir considérablement les possibilités d’investissement. Ce placement est généralement dédié aux investisseurs expérimentés qui sont en recherche de diversification et de trading actif. Il se complète efficacement au PEA pour plus de flexibilité.

 

2. Fonctionnement d’un PEA

On l’a dit, un PEA fonctionne grâce à deux compartiments complémentaires :

Le compte-espèces

C’est le « réservoir » où vous déposez votre argent. Vous pouvez y effectuer des versements libres ou programmés, dans la limite du plafond légal de 150 000 € pour un PEA classique.

Cet argent ne dort pas dans le compte : il sert uniquement à acheter des actifs éligibles (actions, fonds…). Les dividendes perçus ou les produits de ventes d’actifs reviennent également dans ce compte-espèces.

 

Be Klever

 

Important : vous ne pouvez pas retirer librement votre argent sans conséquences fiscales. Tout retrait partiel avant 5 ans clôture automatiquement votre PEA (sauf cas particuliers). Après 5 ans, les retraits sont autorisés sans impôt sur les gains (mais avec prélèvements sociaux).

 

Le compte-titres

C’est ici que sont logés vos investissements : actions, ETF, fonds… Chaque ligne correspond à un placement que vous avez acheté via le compte-espèces.

Concrètement :

  • Vous versez de l’argent sur le compte-espèces.
  • Vous choisissez un actif (ex. : un ETF européen).
  • Vous l’achetez via votre interface en ligne.

L’actif apparaît sur votre compte-titres, et vos liquidités diminuent d’autant sur le compte-espèces. Simple, non ?

 

3. Pourquoi souscrire un PEA ?

Pour soutenir l’économie et le développement des entreprises européennes, l’État prévoit une fiscalité très avantageuse à l’investissement via un PEA. À condition de s’inscrire dans une logique de long terme. Autrement dit, peu de liquidité pour ce produit. Pour autant, c’est un outil idéal pour différents objectifs :

  • construire un capital sur la durée pour préparer sa retraite,
  • faire fructifier son argent pour financer des projets personnels,
  • transmettre un patrimoine,
  • profiter de la croissance des marchés d’actions,
  • investir en limitant la fiscalité sur ses gains,
  • placer son argent progressivement via les versements programmés…

 

Une fiscalité très avantageuse

On en parle depuis tout à l’heure. Voici venu le moment d’expliquer en quoi le PEA est un placement avantageux en termes de fiscalité. Car c’est véritablement l’une de ses plus grandes forces.

Le fonctionnement est simple : d’ordinaire, si vous effectuez un retrait sur votre PEA (donc si vous récupérez une partie de votre argent), cela entraînera forcément la clôture de votre contrat et vos gains seront soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (aussi appelé flat tax) à hauteur de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux). Pas très rentable.

En revanche, si vous patientez cinq ans avant d’effectuer votre premier retrait, les choses s’améliorent : votre PEA n’est pas clôturé et vos plus-values et dividendes deviennent exonérés d’impôt sur le revenu. Autrement dit, vous n’aurez que les prélèvements sociaux à supporter, de 17,2 % (vous avez bien suivi !).

La preuve par l’exemple :

Alexandre a déjà ouvert son PEA depuis plus de 10 ans. Il possède un portefeuille diversifié avec beaucoup d’ETF différents. Aujourd’hui, il sent un bon filon et place 10 000 € sur un ETF en particulier. Bien joué, après 6 ans, il réalise une plus-value de 4 000 €.

Puisqu’il détient son PEA depuis plus de 5 ans, il ne paye que 688 € de prélèvements sociaux (17,2 % x 4 000 €), au lieu de 1 200 € d’impôt + 688 € de prélèvements avec la flat tax. Alexandre est satisfait de sa plus-value et s’apprête à réinvestir son capital sur d’autres actifs.

En résumé, c’est donc une solution redoutablement efficace pour investir sur le long terme tout en minimisant votre imposition.

Un bon placement sur le long terme

Depuis sa création, le marché boursier a connu 19 krachs. De la Grande Dépression au Covid en passant par le Watergate, la progression du marché mondial est loin d’avoir été constante au cours de l’Histoire. En revanche, la Bourse s’en est toujours relevée. Les investisseurs aussi, à condition de posséder un portefeuille diversifié et qui correspond à leur tolérance au risque. Investir sur le long terme, c’est récolter des bénéfices après les turbulences.

Avec des rendements supérieurs à la plupart des placements classiques sur le long terme, l’investissement en Bourse doit être vu comme un pari sur l’avenir.

« Quelqu'un est assis à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un a planté un arbre il y a longtemps ». Cette phrase, c’est Warren Buffett qui l’a dite. Si vous ne le connaissez pas, retenez simplement que c’est l’un des investisseurs en Bourse les plus connus (et les plus riches). Autant écouter ses conseils.

En investissant régulièrement, vous lissez les hausses et les baisses de marchés, ce qui réduit les risques de perte sur le long terme. N’oubliez pas : n’investissez que des sommes que vous pouvez vous permettre de perdre. 

 

Be Klever

 

Le rendement annuel moyen des marchés actions européens se situe entre 6 % et 8 % sur 15-20 ans, malgré les crises passagères.

 

 

4. Les frais d’un PEA

Comme tout investissement, les frais peuvent directement impacter la performance à long terme de votre PEA. Voici les principaux à surveiller :

  • Frais d’ouverture : souvent gratuits chez les banques en ligne, parfois facturés ailleurs avec un plafond de 10 €.
  • Frais de gestion ou de tenue de compte ou de garde : entre 0 € et 30 € par an selon l’établissement.
  • Frais de courtage (achat/vente d’actions) : peuvent aller de 0 € à 1 % selon le montant et la plateforme (selon l'AMF, la moyenne de frais est de 0,48 % dans une banque).
  • Frais sur les dividendes : rarement facturés, mais à vérifier (les dividendes ne sont pas imposables s’ils sont réinvestis dans votre PEA).
  • Frais de transfert ou de clôture : si vous changez d’établissement.

Grâce à la loi PACTE de 2019, les frais du PEA sont plafonnés, mais les meilleurs courtiers en ligne pratiquent des tarifs bien inférieurs à ces plafonds. Cela rend le PEA, particulièrement en ligne, accessible et performant même pour les petits portefeuilles. 

À noter que la taxe sur les transactions financières (TTF) s’applique aux achats d’actions françaises de grandes capitalisations, y compris lorsqu’ils sont réalisés via un PEA. Certains autres marchés européens appliquent également ce type de taxe. Depuis le 1er avril 2025, le taux de la TTF est passé de 0,3 % à 0,4 % du montant de chaque acquisition concernée. Fort heureusement, elle ne s'applique pas à vos futurs meilleurs amis, les ETF. 
 
À retenir :
PEA bancaire en ligne : frais faibles si la fréquence des transactions est faible, idéal pour la gestion libre. Mais attention au coût si la rotation de votre portefeuille est élevée.
PEA assurance : frais de gestion raisonnables, gestion pilotée possible. 
CTO : frais similaires au PEA bancaire pour les actions, mais attention aux frais de change pour les titres étrangers. 

 

5. La gestion d’un PEA

Pour tirer le meilleur parti de l’investissement en Bourse, on peut privilégier l’automatisation des versements. Cela vous permet :

  • de lisser votre investissement dans le temps (et votre effort d’épargne),
  • d’éviter les biais de marché,
  • de constituer un capital progressivement et sans effort de suivi.

Dans le même ordre d’idée, la mise en place des retraits programmés (après 5 ans de détention !) offre une certaine souplesse pour compléter ses revenus à la retraite, par exemple. La souplesse du PEA lors de la sortie de votre capital, avec la possibilité de programmer des retraits, permet également d’optimiser votre fiscalité. De quoi répondre à vos besoins évolutifs.

Mais tout le monde n’a pas le temps ou l’envie de gérer au quotidien son portefeuille. Ça tombe bien, selon votre niveau de connaissances et votre envie de gérer votre portefeuille, vous pouvez choisir différents types de gestion.

Gestion libre :
C’est vous qui choisissez les actions, ETF ou fonds qui composeront votre portefeuille. C’est l’option recommandée si vous avez du temps et un minimum de connaissances des marchés financiers. 

Gestion pilotée ou conseillée :
Elle est proposée par certains courtiers ou robo-advisors. Vous déléguez tout ou partie des décisions à un professionnel qui gérera l’allocation de votre PEA en fonction de vos envies et de votre profil d’investisseur (moyens financiers, appétence au risque, etc.). C’est l’option recommandée si vous êtes débutant ou si vous préférez détenir un PEA sans stress.

Gestion sous mandat :
Cette option est généralement proposée dans les PEA assurance. L’assureur ou le gestionnaire adapte votre portefeuille à votre profil (prudent, équilibré, dynamique). C’est une gestion plus coûteuse, destinée aux investisseurs disposant d’un capital conséquent.

 

6. Les supports d’investissement dans un PEA

À l’inverse du CTO, le PEA ne peut pas contenir n’importe quels actifs. La réglementation impose une sélection stricte pour garantir un certain cadre. Heureusement, certains moyens permettent de contourner ces limites, les ETF en tête. Petit florilège des placements éligibles à votre PEA.

Actions éligibles
Les actions de sociétés dont le siège social est situé dans l’Union européenne ou dans un pays de l’Espace économique européen (EEE), sous certaines conditions (non immobilières notamment). Elles doivent être soumises à l’impôt sur les sociétés ou équivalent.

Exemples :

  • LVMH, Airbus, Renault (France)
  • Volkswagen, Siemens (Allemagne)
  • Enel (Italie)
  • Ahold Delhaize (Pays-Bas)

Les actions américaines, chinoises ou provenant d’autres pays du monde ne sont pas autorisées en direct dans le PEA.

ETF
Les ETF (Exchange Traded Funds) sont éligibles s’ils investissent majoritairement dans des actions européennes.

Exemples :

  • Amundi ETF MSCI Europe
  • Lyxor ETF CAC 40
  • BNP Paribas Easy Euro Stoxx 50

Attention, de nombreux ETF monde sont non éligibles au PEA car ils contiennent une part trop importante d’actions non européennes. En revanche d’autres, via des expositions synthétiques, vont être éligibles tout en étant exposés sur des marchés non européens.

Fonds communs de placement (FCP) et SICAV
Il s’agit de fonds communs de valeurs mobilières gérés par des professionnels, dans lesquels vous pouvez investir au sein de votre PEA s’ils sont eux-mêmes éligibles.

Exemples :

  • OPCVM investis dans des actions européennes.
  • Fonds thématiques éligibles (environnement, santé, etc.).

 

Obligations convertibles
Certaines obligations convertibles en actions européennes peuvent être éligibles au PEA, mais elles sont moins couramment utilisées.

Les actifs non-autorisés
Plusieurs types d’actifs ne peuvent pas intégrer votre PEA. Les actions non européennes, les parts de SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) et OPCI (Organismes de Placement Collectif dans l’Immobilier), les crypto-monnaies, les obligations classiques ou encore les produits structurés ne sont pas éligibles à ce produit d’investissement.

Vous pouvez accéder à ces actifs en ouvrant un CTO en complément de votre PEA !

Les ETF : un accès simple et efficace à la Bourse

On en parle, on en parle, mais que sont réellement les ETF ? Impossible de présenter le PEA sans pour autant mentionner ce type d’actifs bien particulier qui fera le bonheur des investisseurs débutants comme chevronnés. Si vous ne voulez pas sélectionner vous-même les actions qui ornent votre PEA, un ETF est la solution la plus simple, diversifiée et efficace.

On les appelle aussi trackers : les ETF sont des paniers d’actions, des fonds qui reproduisent la performance d’un indice boursier, à la hausse comme à la baisse. On trouve des ETF géographiques ou sectoriels, par exemple :

  • ETF CAC 40 (les 40 plus grandes entreprises françaises),
  • ETF Stoxx 50 (les 50 plus grandes entreprises européennes),
  • ETF MSCI World (les plus grandes entreprises mondiales),
  • ETF MSCI USA ESG (entreprises socialement responsables),
  • ETF conformes à l’Islam, énergies renouvelables, luxe, intelligence artificielle, mobilité verte, etc.

Vous l’aurez compris, vous pouvez investir dans n’importe quel secteur qui vous tient à cœur. Et, si vous avez bien suivi, vous vous dites sûrement : mais, on voit des entreprises américaines dans cette liste, le PEA ne permet d’investir que dans des actions européennes ! Et vous avez bien raison. Sauf pour les ETF. C’est l’un des autres avantages de ces fonds : ils sont compatibles avec le PEA, ce qui vous permet d’investir indirectement dans des entreprises américaines, asiatiques ou mondiales tout en bénéficiant de la fiscalité du Plan.

Pour résumer, investir dans un ETF vous permet d’investir dans l’ensemble des entreprises qui le composent. Acheter un ETF CAC 40 vous fait acheter des parts des 40 entreprises (LVMH, Airbus, etc.). Plus besoin de faire du stock picking et de choisir chaque action individuellement : diversifiez automatiquement avec les ETF avec une facilité d’achat et de vente et des frais très faibles (moins de 0,3 % en moyenne par an).

 

7. Comparaison des PEA

Pour éviter de relire en boucle les différentes parties de cet article, voici un tableau récapitulatif des éléments à garder en tête pour trouver le PEA parfait pour vous : 

 

Critère

PEA bancaire (en ligne)

PEA assurance (branche 24)

CTO (en ligne)

Plafond de versement 50 000 € 50 000 € Aucun
Frais de transaction 0,08-0,2 % par ordre 0 % 0,08-0,2 % par ordre
Frais de garde ou de gestion 0 € 0,5 à 0,7 % (pour le contrat) 0 €
Frais de gestion (ETF) 0,15-0,3 % (ETF) 0,15-0,3 % (ETF) 0,15-0,3 % (ETF)
Mandat d'arbitrage Non Oui (0,2-0,5 %) Rare
Versements/Retraits programmés Oui (versement) Oui (versement et retrait) Oui (versement)
Fiscalité après 5 ans 17,2 % (prélèvements sociaux) 17,2 % (prélèvements sociaux) 30 % (PFU)
Accès marchés Europe Europe (ETF) Monde entier

 

8. Résumé des étapes pour choisir son PEA

D’abord, définir son profil d’investisseur et ses objectifs à long terme. Puis, opter pour le produit qui saura le mieux s’adapter à vos besoins :

  • Pour construire un capital sur le long terme, optimiser sa fiscalité et garder sa main sur la gestion : PEA bancaire en ligne.
  • Pour automatiser l’investissement, déléguer la gestion et profiter de la simplicité : PEA assurance.
  • Pour diversifier au-delà de l’Europe ou multiplier les stratégies : CTO.

 

9. Conclusion

Le PEA, de par ses frais très bas et sa fiscalité avantageuse, est un outil puissant pour se constituer un portefeuille d’actions. En 2025, de nombreuses solutions existent, des plus autonomes aux plus accompagnées, pour répondre à tous les profils d’investisseurs. Choisir le bon PEA, c’est d’abord définir ses objectifs, comprendre les frais, et se faire accompagner si besoin. Et si vous commenciez aujourd’hui ? Avec Klemo, devenez klever avec votre argent : on vous aide à construire votre avenir, pas à pas.

 

10. Sources

Plan d'épargne en actions (PEA) - Service-Public.fr
Investir en actions avec le PEA - Autorité des Marchés Financiers (AMF)
Qu'est-ce que le plan d'épargne en actions (PEA) ? - Ministère de l’Économie

 
 

Information importante 

Les informations présentées dans cet article sont fournies à titre informatif et général. Elles ne constituent en aucun cas un conseil personnalisé, financier, juridique ou fiscal.
Elles ne tiennent pas compte de la situation particulière, des objectifs ou des besoins spécifiques de chaque lecteur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures, et tout investissement comporte des risques, y compris un risque de perte en capital.

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